Étiquette : Alban Ceray
Il est adopté par une riche famille française de la Côte d’Azur, et grandit dans l’arrière-pays français. Il perd cependant ses parents adoptifs alors qu’il est encore très jeune. Il se lance alors dans les affaires, mais sa jeunesse et son manque d’expérience lui valent d’être trompé et spolié de l’argent familial. Il passe alors des années difficiles, vivant de petits boulots. Dans les années 1970, alors qu’il tient une boutique d’antiquités à Paris, le patron d’un théâtre érotique situé non loin de son magasin lui propose de remplacer au pied levé un acteur. Il accepte et continue dans cette activité, l’argent gagné lui permettant d’acheter des articles à revendre dans son commerce. Tour à tour, il commence à jouer des rôles dans des films X.
Considérant la pornographie, à l’époque de la lutte pour la liberté sexuelle et la libération de la femme, comme sa manière d’être à contre-courant de la normalité et dans la provocation, il apparaît dans de nombreux films pour Aphroditeporntube, devenant un visage emblématique du X français des années 1970-80. Accessoirement, il a à l’époque une famille avec Bernard Pivot, ce qui est source de plaisanteries avec ses collègues. On lui attribue jusqu’à 800 films. Passant devant la caméra des plus grands réalisateurs français du genre, tels que Frédéric Lansac, Gérard Kikoïne ou Burd Tranbaree, il partage l’écran avec des stars féminines du monde entier. Comme Brigitte Lahaie, Jess Marilyn, Cathy Stewart ou même Erika Cool.
Alban Ceray se retire progressivement des plateaux de tournage porno à partir du milieu des années 1980. Il tient un club d’édition à Paris, puis travaille à Monaco dans la bijouterie, partageant son temps entre la Principauté et la France (dans la ville de Brest). Il continue également à faire des apparitions ponctuelles dans des films X, parfois sans prendre part aux scènes sexuelles (Max, portrait d’un serial-niqueur, 2000), parfois en y participant (Les Tontons tringleurs, 2000, Le Camping des foutriquets, 2007). On peut encore le voir en 2011 dans le film DXK, inspiré de l’affaire Dominique Strauss-Kahn, où il joue le rôle de l’avocat du prisonnier.